Membres
Chercheurs principaux :
Camille Alloing
Professeur à l’UQAM et chercheur principal du projet EMOTICONES, Camille Alloing est reconnu pour ses travaux sur les émotions et les affects numériques. Il assure la coordination générale du projet EMOTICONES en veillant à la cohérence conceptuelle et méthodologique des activités, et dirige la collecte de données et la cartographie des controverses.
Arrivé à l’UQAM en 2019 après six ans comme maître de conférences en France, il a obtenu huit subventions de recherche au Canada et publié dans des revues et ouvrages de renom. Alloing dirige le Labfluens, où il encadre plusieurs étudiant.es et développe un réseau de recherche international sur la communication affective. Il est également affilié au LabCMO, – Laboratoire sur la communication et le numérique.
Les intérêts de recherche de Camille Alloing portent principalement sur l'étude des émotions et des affects dans les interactions numériques, explorant comment les plateformes en ligne reconfigurent les pratiques de communication. Il est également engagé dans des recherches sur la réputation numérique et la mise en place d’outils pour la mesurer. Enfin, il s'intéresse aux méthodes d'analyse de la circulation de l’information en ligne.
Lien LabFluens : https://labfluens.uqam.ca/
Lien LabCMO : https://labcmo.ca/
Julien Pierre
En tant que co-chercheur principal du projet, Julien Pierre joue un rôle clé dans le leadership intellectuel et la supervision méthodologique de l’étude en encadrant l’analyse de la littérature, des brevets et des questions de design.
Julien Pierre est professeur en communication à l'Université de Sherbrooke depuis août 2022, après avoir été responsable scientifique du département de communication d’Audencia Business School en France pendant 6 années. Avec une thèse axée sur la vie privée à l’ère numérique, Julien Pierre a développé une expertise sur le traitement des données émotionnelles par les plateformes du web social et plus largement par les acteurs de l’économie numérique. Il développe une approche depuis le design informationnel des interfaces numériques, et s’est spécialisé dans la conception d’outils méthodologiques pour la collecte et l’analyse des emoji présents sur les médias sociaux, pour l’analyse des affordances affectives et des nudges dans un parcours ludo-éducatif, et enfin dans l’élaboration de méthodes de co-design de technologies affectives par des usagers et des ingénieurs.
Fabien Richert
Professeur à l’École des médias de l’UQAM depuis 2021 et co-chercheur dans le projet, Fabien Richert est docteur en sémiologie (Université du Québec à Montréal, 2020). Il est membre du GRISQ - Groupe de recherche sur l’information et la surveillance au quotidien, et du CRICIS - Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société.
Dans le cadre de sa thèse, il a analysé les formes sémiotiques à l’œuvre dans la dynamique de production massive de données (Big Data) en s’appuyant sur les travaux de Félix Guattari, philosophe spécialiste des affects. Ses intérêts de recherche portent également sur les concepts de travail immatériel, de sémiocapitalisme et sur les travaux issus du courant de la « critique de la valeur ».
Fabien Richert contribue activement au projet EMOTICONES grâce à son expertise en analyse de discours permettant une étude approfondie des arguments et des imaginaires que les plateformes propagent sur les émotions dans leurs campagnes promotionnelles et leurs brevets. En plus de ses contributions méthodologiques, Fabien Richert mobilise ses compétences en humanités numériques pour le développement du site de diffusion des résultats du projet EMOTICONES.
Étudiant.es :
Kouamvi Couao-Zotti
Kouamvi Couao-Zotti est stagiaire postdoctoral à l’Université du Québec à Montréal, au sein des laboratoires Labfluens et LabCMO, sous la direction de Camille Alloing. Ses recherches portent sur les méthodes numériques et la circulation de l’information en ligne dans le cadre de trois projets de recherche du département communication sociale et publique de l’UQAM : ASTRO (Stéphanie Yates), ÉMOTICONES (Camille Alloing), et Réseaux de partage de discours comme réseaux mutualistes (Johanne Saint-Charles et Pierre Mongeau).
Boursier du dispositif « Emploi Jeunes Doctorants » de la région PACA en France, il a soutenu en 2023 une thèse doctorale à l’Université de Toulon. Intitulée « Référencement web et orchestration de la communication : application en fondements d’un tourisme durable », sa thèse analyse la communication numérique des organisations et propose une stratégie de communication web pour promouvoir un tourisme durable au sein de l’écosystème des espaces protégés.
Avant son postdoctorat, il a été pendant 2 ans attaché temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) à l’IAE de Poitiers et a obtenu une qualification aux fonctions de maître de conférences (71ᵉ section du CNU).
Elsa Fortant
Elsa Fortant est titulaire d’une maîtrise en communication spécialisation journalisme (EFAP Lille, 2014) et d’une maîtrise en sociomusicologie (Université de Montréal, 2020). Elle est actuellement doctorante sur mesure en études numériques et sociomusicologie au centre Urbanisation Culture Société de l’Institut national de la recherche scientifique (Montréal). Son projet est soutenu par une bourse de doctorat du Fonds de recherche du Québec Société et Culture (FRQSC) et se concentre sur les transformations du métier de musicien-ne et de la relation artiste-public en contexte de sociofinancement par abonnement. Elle co-coordonne les activités du Laboratoire sur la communication et le numérique LabCMO à l’UQAM. Elsa est auxiliaire de recherche à l’INRS et l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Dans ce contexte, elle participe à divers projets en lien avec les arts (musique), la culture (musées) et le numérique (plateformes, Web 3.0, Web affectif, découvrabilité, algorithmes). Depuis 2023, elle est secrétaire de rédaction de la revue académique Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique. Enfin, elle est membre étudiante de l’OICRM, de l’IASPM-Canada et du Laboratoire EPMM.
Ambre Marionneau
Ambre Marionneau est titulaire d’une maîtrise en recherche en photographie de l'École nationale supérieure Louis-Lumière (ENSLL, 2021) portant sur la création d’images par intelligence artificielle, et d’un DESS en communication de l’Université de Montréal (2023). Elle est actuellement étudiante en doctorat sur mesure en Culture, diversité et technologies numériques à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) au centre Urbanisation Culture Société, sous la direction de David Myles. Son projet de recherche porte sur la médiation algorithmique des scènes lesboqueers montréalaises, en s'intéressant particulièrement à l’émergence de pratiques de résistance algorithmique.
Elle est auxiliaire de recherche à l’INRS et à l’UQAM, et coordonne le projet EMOTICONES. Elle participe à divers projets en lien avec la culture, les communautés LGBTQ+ et le numérique, abordant des thématiques telles que la visibilité en ligne, les affordances, le pouvoir algorithmique et les stratégies de résistance. Elle est membre de Qultures (Laboratoire de recherche sur les cultures LGBTQ+), du LabCMO (Laboratoire sur la communication et le numérique), de l’OMEC (Observatoire des médiations culturelles) et du RéQEF (Réseau québécois en études féministes).
Jean-Michel Bélanger
Jean-Michel Bélanger est titulaire d’un baccalauréat en sciences de la communication et d’un DESS en design de jeux à l’Université de Montréal (UdeM). Il est actuellement étudiant à la maîtrise en communication, concentration jeux vidéo et ludification à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Son projet de recherche porte sur le wokisme dans l’univers des jeux vidéo, en abordant notamment les concepts de stéréotypes de genre et le "male gaze". Ils prévoient analyser la situation au niveau du message dans les jeux (représentation), la production des jeux (discours) et la critique des jeux sur les réseaux sociaux (réception). Il travaille comme auxiliaire de recherche en s’occupant du développement Web frontal du site EMOTICONES.
Rémi Pallisser
Rémi est étudiant dans le master tri-diplôme en Communication Politique Internationale et Risques Démocratiques (CORIS) au sein de Sciences Po Aix-en-Provence (France), de l’Université Catholique de Louvain (Belgique), et de l’Université de Sherbrooke (Canada). Il est diplômé d'une licence information-communication en 2018 à l'Université Paul Valéry Montpellier III et d'un master Recherche, études et conseil en information-communication et médias à l'École de journalisme et de communication d'Aix-Marseille en 2020.
Il est auxiliaire de recherche à l'UQAM pour le projet EMOTICONES, et l'a été au sein de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents et au Centre d'Études sur les Médias, où il a participé à la synthèse canadienne du Digital News Report 2024. Originaire de France, il est très intéressé par le secteur des médias et les pratiques informationnelles des citoyens. Il est également membre du Groupe de recherche en communication politique.
À l'Université de Sherbrooke, Rémi s'intéresse aux murs payants (« paywall ») sur les sites de presse en ligne, sous la direction de Pre Marie-Eve Carignan.